Samedi 2 novembre 2019 à 10h00

Ouverture librairie et expositions

Ouverture de la librairie thématique

Une librairie spéciale “Mali”
En partenariat avec la librairie Les grandes largeurs

Ouverture des expositions

Trois photographes maliens
Malick Sidibé, King Massassy, Mamadou Konaté
En partenariat avec la Galerie Art-Z

Un illustrateur au service
de l’édition jeunesse, Christian Epanya

EXPOSITION

Malick Sidibé, Mamadou Konaté, King Massassy

« La photographie est apparue au Mali dès le milieu du xıxe siècle et pourtant sa reconnaissance en tant qu’art est un phénomène récent. Dans les années 1950, l’apparition du studio photo établit un lien solennel entre le photographe et son modèle. La photographie africaine étant, au début, à destination du marché local et non d’un regard extérieur, sa particularité est qu’elle révèle avant tout les aspirations du sujet. Petit a petit les photographes intègrent la recherche esthétique dans leur travail. D’emblée, ces photographies de studio frappent par la solennité des poses et par le respect mutuel entre le photographe et son modèle qui transparait dans les cliches. »
Extrait de Le rituel de la pose au Mali, Olivier Sultan

En partenariat avec la Galerie Art-Z (Paris)

EXPOSITION

Christian Epanya

« La transmission ne peut pas se faire, s’il n’y a pas des gens qui sont conscients de leur histoire, de leur culture, de leurs identités. C’est pour ça que depuis très très longtemps, l’Afrique a toujours été absente dans les programmes scolaires et qu’une certaine mémoire imposée a toujours fait partie des programmes en circulation en Afrique jusqu’à l’époque actuelle. J’ai été piqué au vif par des lectures que j’avais eu l’occasion de faire : des bandes dessinées et des livres pour enfants qui étaient étrangers à ma culture et donc à ma mémoire, alors que nous avons une mémoire collective qui nous rattache à notre culture et à notre pays et peut être à notre continent. Donc, je me suis attelé à essayer de faire en sorte que les petits enfants d’abord, les générations actuelles et les générations à venir, se retrouvent dans leur environnement immédiat c’est à dire qu’ils retrouvent l’histoire qui les concerne en propre et qu’ils puissent s’en enorgueillir, puisque une personne qui a une histoire et qui ne peut pas s’enorgueillir de son histoire aura son développement freiné et ne pourra pas développer toutes les capacités qu’il a en lui. Le but est d’essayer de réveiller les enfants et les adultes à leur histoire commune. »
Extrait de Christian Epanya, Mémoire et transmission,Gérard Théobald-Inversalis

Espace Van Gogh

Place Félix Rey, 13200 Arles

Accès libre