Invités festival Paroles Indigo

édition 2024

Sarah Dauphiné Tchouatcha

Sarah Dauphiné Tchouatcha est une photographe, réalisatrice et productrice française.

Ses travaux portent particulièrement sur la mémoire et les temporalités liées à l’intime. Diplômée de l’école des beaux-arts de Saint Etienne (ESADE) en 1993, elle s’installe au Cameroun (2002). A Yaoundé, elle se consacre avec le projet édéa, à la conception de plusieurs collections textiles en s’inspirant des techniques de tissage et de teinturerie traditionnelles, afin de produire en circuit court de nouveaux univers pour le design et la mode.

A partir de 2013 elle met en place le projet « Nuanciers », une série de films sur les arts visuels aux Cameroun et en Afrique centrale dans le but de rendre visible la création contemporaine dans cette région.

En 2014, elle réalise le film documentaire « A l’école de Francis Sumégné », qui demeure à ce jour, une référence sur l’œuvre de cette icône de la sculpture contemporaine au Cameroun. Sélectionné au festival international de film sur l’art de Montréal (FIFA) en 2015, ce documentaire est régulièrement présenté dans des centres d’arts contemporains.

Sarah Dauphiné Tchouatcha fait ses débuts en tant que productrice avec le court métrage « Vitr’in », un film engagé sur la condition féminine en Afrique et qui se distinguera en étant sélectionné aux festivals du FESPACO 2015, AFRIFF 2015 et au Zanzibar international film festival (ZIFF) de la même année.

En 2016, elle revient à sa passion pour la photographie en effectuant un inventaire photographique remarquable sur l’architecture de la ville de Yaoundé de 1895 à nos jours. Ses images font partie du fond du Ministère de la culture camerounais du fait de leurs valeurs patrimoniales et de l’intensité esthétique mise en place par la photographe.

Parallèlement, elle documente les transformations socio-écologiques dans les régions rurales et urbaines du Cameroun, cet ensemble photographique fera l’objet d’un livre « Invariables » publié par les Éditions Vus d’Afrique en 2017.

Dans la continuité de ses recherches sur la mémoire, Sarah Dauphiné Tchouatcha amorce avec Tamnou Koloko, la création d’un documentaire moyen métrage (52’’) autour de l’œuvre de Mongo Beti, questionnant l’impact de l’engagement artistique et littéraire dans les mutations d’une mémoire collective…

Le travail de Sarah Dauphiné Tchouatcha a été présenté dans des revues spécialisées (New York times, Idéat, Marie Claire Maison, Jeune Afrique, Challenges, …), salons et Festivals (Maison & Objets Paris, YAPHOTO Festival Yaoundé, FESPACO Ouagadougou, AFRIFF Lagos, ZIFF Zanzibar, FIFA Montréal) ainsi que dans des galeries et centres d’art (MAM, Galerie, ROME, Doual’Art, Centre international d’art contemporain de Montréal, Centre PHI Montréal).