Paroles Indigo est un festival littéraire annuel à Arles.
Créé en 2012 dans le prolongement de l’activité de L’Oiseau Indigo, diffuseur des éditeurs des mondes africain et arabe, le festival Paroles Indigo a pour ambition de proposer à un large public la richesse de la création littéraire et la diversité de points de vue issue de ces ouvrages, de faciliter les rencontres avec les éditeurs, auteurs, artistes et d’offrir aux professionnels du livre une occasion de rencontres et de débats.

Depuis 2016, ce festival s’organise en deux temps, une partie à Arles, Tarascon et tout récemment à Saint-Martin de Crau, et la seconde partie dans un des pays africains partenaires.
La Côte d’Ivoire, la Guinée, la Tunisie, le Mali et le Sénégal ont déjà été associés à cette programmation.

Depuis sa création, le festival a reçu environ 19 000 visiteurs et plus de 200 invités : auteurs, éditeurs et artistes.

Avec Aminata Dramane Traoré et Nathalie M’Dela Mounier, marraines du festival, Boubacar Boris Diop, Aurélia Lassaque, conseillers littéraires, le festival Paroles Indigo s’appuie sur son réseau de partenaires pour que les liens entre auteurs, éditeurs, artistes et public continuent de se développer.

Paroles Indigo 2023 – 10ème édition

En 2023, le festival Paroles Indigo fête ses 10 ans et s’organise à Arles autour de “l’Actualité du Panafricanisme”. Un grand sujet que l’association choisit de prendre à bras le corps en s’appuyant sur la parole des auteur.e.s, éditeur.rice.s, artistes et intellectuel.le.s de différents pays d’Afrique.
Qu’est-ce qu’a été le panafricanisme et que devient-il aujourd’hui ? Quels sont les nouveaux paradigmes qu’il peut renfermer ? Quelles sont les urgences, regards, et types de rencontres qui se proposent à lui et le fécondent en même temps? Comment ce concept historique est-il perçu et pensé par les jeunes d’Afrique et d’ailleurs ?
Dans un monde en crise et en recherche de sens, marqué par la montée des nationalismes, de l’intégrisme, la tension permanente dans la définition du rapport à l’autre, et aussi de mouvements physiques et virtuels grâce aux réseaux sociaux, les idéologies n’ont aucun intérêt à être figées. Le besoin de les réinventer s’impose.